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Nicolas Jolivot
20 juillet 2020

voyages dans mon jardin (16)

nenu

 

5 juillet

Cette année, je compte au total huit grenouilles (Pelophylax esculentus) dans les bassins. Elles ont la belle vie, elles passent l'après-midi à bronzer au soleil et, de temps en temps, elles piquent une tête dans l'eau quand je passe à leur proximité.Si elles s'ennuient, elles changent de bassin. Heureusement pour le voisinage, elles sont discrètes : quelques coassements en forme d'aubade juste avant le lever du soleil et quelques autres en sérénade au coucher, pas plus forts que les sifflements de Tino le merle.

Groseilles à maquereau (Ribes uva-crispa) / Prunes jaunes (Prunus domestica) variété Golden Japan / Dans le bassin : Gerris (Gerrinae), ils peuvent marcher sur l’eau / Petites feuilles à fleurs blanches : Morène ou Grenouillette (Hydrocharis morsus-ranae) / Fleur de Nénuphar (Nymphaea fabiola).

 

ipomee

 

Le ventre de la chenille poilue du papillon Bombyx de la ronceJoubarbe des toits (Sempervirum tectorum) en fleur sur une variété qui semble être "subsp.arvenense", c'est à dire provenant d'Auvergne. Grande sauterelle verte (Tettigonale viridissima) : ici une femelle. Elle possède sous les ailes une tarière, long organe de ponte / Gaura (Gaura lindheimeri) / Libelle (Corlulégaste boltoni) : accrochée au bord du bassin, elle vient de quitter son exuvie. J'ai pu assister à son premier vol après qu'elle a fait battre sur place pendant quelques minutes ses deux paires d'aîles pour les défroisser. Ipomée (Ipomea purpurea) : J'avais rapporté des graines du village de Fuyihe, au bord du Fleuve Jaune, en Chine, persuadé que cette variété était originaire de la région, qu'elle y était l'équivalent naturel de notre liseron des haies. En fait, après de courtes recherches, j'ai appris que l'ipomée est originaire… du Mexique. Un habitant du village de Fuyihe aura donc fait comme tout un chacun : il a acheté un sachet de graines !

 

loriot

 

9 juillet

En sortant sur le perron, je l'ai vu pour la première fois de ma vie, perché quelques secondes dans le sumac, puis il s'est enfui, un éclat jaune tellement inhabituel que je croyais à l'effet miroitant du soleil sur les verres de mes lunettes. Je n'aurais peut-être jamais la chance d'en revoir un dans le jardin tant il est farouche. Et, de plus, il part dès l'automne en Afrique pour ne revenir qu'au printemps, en volant la nuit, puis il niche au sommet des plus hauts peupliers. Cette rencontre fugace et si rare m'a laissé ébloui toute la journée : j'aurais vu, un jour, pour de vrai, un loriot !

 

 

 

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Nicolas Jolivot
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